Catastrophe de Saint-Jean
C’est arrivé le 13 novembre 1930. Un glissement de terrain a lieu au-dessous de l'hôpital des Chazeaux sur les immeubles de la rue Tramassac. Il provoque 39 morts, dont 19 pompiers et 4 gardiens de la paix venus secourir la population.
Organisée par le Service départemental-métropolitain d'incendie et de secours, la cérémonie commémorative de la catastrophe de Saint-Jean, se déroule le 13 novembre devant la stèle, rue Tramassac.
La nuit de la catastrophe
Dès les débuts de la cité, des habitations ont été construites sur le plateau de Fourvière. Pour assurer leurs alimentations en eau, un réseau de galeries a été implanté. Progressivement, les Balmes ont été affectées de glissements et d’éboulements naturels auxquels l’urbanisation croissante ajoutait les risques accidentels constitués par le réseau d’eau et les eaux pluviales. Des mouvements de terrain ont été signalés dès 1877.
Dans la nuit du 12 au 13 novembre 1930, peu après minuit, un glissement de terrain emporte une partie de la colline de Fourvière et détruit plusieurs maisons de la rue Tramassac. Les pompiers et les agents de police procèdent à l’évacuation du quartier quand une seconde coulée de terre vient aggraver les premiers ravages. Comme nombre des habitants des immeubles anéantis, 4 policiers et 19 pompiers ont disparu, ensevelis sous les décombres.
Les balmes de Fourvière sous surveillance
Le risque d’affaissement reste très actuel et implique une grande vigilance lors des opérations de construction. L’aménagement des balmes par l’homme entraine un déséquilibre et perturbe les conditions naturelles de stabilité du terrain. Cet événement tragique rappelle l’importance d’un urbanisme raisonné dans une zone à risque géologique.
Les balmes font l’objet d’une surveillance accrue par le service de la Ville de Lyon et de mesures spécifiques afin de comprendre le phénomène, de prévenir et de protéger les populations.
Sources : https://www.lyon.fr/projets-urbains/balmes-et-collines