Des plongeurs au Parc
Les plongeurs de l'association lyonnaise Odysseus ont procédé à un relevé topographique et à un inventaire de la faune et de la flore du lac du Parc de la Tête d'or.
Exploration naturaliste
C’est une première initiée par l’association lyonnaise Odysseus 3.1 et réalisée par une dizaine de plongeurs expérimentés dans les eaux du lac du Parc de la Tête d’or les 4 et 5 juin derniers. Un relevé topographique des fonds et un inventaire exhaustif de la faune et de la flore présentes ont été réalisés, de jour et de nuit.
Une diversité biologique rare dans un environnement subaquatique composé de rives accidentées et de fonds plutôt homogènes et vaseux. Avec une profondeur qui varie entre 1m et 3m au maximum, les eaux du lac ont révélé être de bonne qualité et tout à fait propices au développement de nombreuses espèces.
Poissons
Sur le plan animal, les plongeurs ont pu se confronter à une riche population de poissons qui, de toute évidence, selon l’un d’eux, « n’avait jamais vraiment vu d’homme grenouille ! ». Brochets, carpes, alevins, écrevisses, tortues et quelques silures d'une taille qui parfois avoisinait les 1,5 mètre de longueur.
Pour les végétaux, le premier constat est une présence très forte de vase sur l’ensemble des fonds. Quelques espèces se développent et s’épanouissent sur les berges plus rocheuses, offrant un écosystème riche notamment autour de l’île aux Cygnes.
La bonne nouvelle sur le plan environnemental est surtout la très faible présence de déchets et d’ordures produites par l’homme. Quelques canettes et bouteilles que les membres de l’association ont bien entendu collectées et évacuées.
Projet
Une très belle expérience qui fera l’objet d’un documentaire complet et qui signe aussi le premier volet d’un pari qui, pour le président de l’association, Lionel Rard, rapprochera le plan d’eau lyonnais à celui de central Parc à New York.
Les deux parcs ayant été construits à la même époque, avec les mêmes objectifs de qualité de vie urbaine, sont considérés comme jumeaux pour beaucoup de spécialistes. Avec la découverte de quelques espèces de poissons venant tout droit des Etats-Unis, Odysseus 3.1 aimerait trouver là-bas des poissons bien français... qui sait ?