Prix de la Jeune Recherche 2022 : des lauréats prometteurs
Décerné par la Métropole et la Ville de Lyon, en partenariat avec l’Université de Lyon, le Prix de la Jeune Recherche valorise l’excellence de la recherche fondamentale et appliquée. Quatre projets ont été récompensés.
Pour cette édition 2022, 21 candidatures avaient été déposées, réparties sur les trois catégories du Prix de la Jeune Recherche, fondées elles-mêmes sur les trois grands axes de recherche de l’Université de Lyon :
- Biosanté et société (biologie, cancérologie, infectiologie, droit, médecine)
- Humanité et urbanités (sciences sociales, urbanisme, humanités)
- Sciences et ingénierie (sciences formelles et de la nature, ingénierie)
Trois lauréats ont ainsi été désignés, remportant chacun le prix de 5 000 euros pour honorer leurs travaux. Un quatrième projet a été mis à l’honneur en tant que « Coup de cœur du jury ».
« Valoriser l’intégrité et l’implication sociétale de la recherche fondamentale et appliquée des laboratoires de l’Université de Lyon est essentiel, notamment dans une perspective de transition écologique. Nous avons à cœur de valoriser des premiers travaux de recherche remarquables grâce à ce prix » déclare Chloë Vidal, Adjointe au Maire de Lyon déléguée à la Démocratie locale et redevabilité, évaluation et prospective, et vie étudiante.
Prix Biosanté et société
Remis à Audrey Vialatte, orthoptiste et docteure en neurosciences (Université Lyon 1), actuellement post-doctorante au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CRNL), pour ses travaux sur la caractérisation des dyslexies visuo-attentionnelles et la création et le développement d’outils de dépistage précoce et de remédiation scientifique.
Prix Humanité et urbanités
Remis à Elsa Boulet, docteure en sociologie (Université Lyon 2), actuellement postdoctorante à Nantes Université, pour ses travaux sur la maternité et la santé au prisme des inégalités sociales.
Prix Sciences et ingénierie
Remis à Jérémy Salaam, docteur en chimie (ENS de Lyon), qui vient de terminer une année en tant que chercheur invité à l’Université d’Osaka, pour ses travaux sur les sondes moléculaires et les agents de contraste à base de fer pour l’IRM.
Prix Coup de cœur
Remis à Anne-Lise Saive, chercheuse en Neurosciences Cognitives & Intelligence Artificielle (Centre de recherche en neurosciences de Lyon - CRNL) et actuellement chercheuse à l’Institut Paul Bocuse. Ses travaux portent sur les mécanismes cognitifs et cérébraux de la perception olfactive et de la mémoire humaine.