Retrospective Annie Girardot
Festival
"Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi le cinéma français a manqué follement, éperdument, douloureusement…" En 1996, Annie Girardot (1931-2011) bouleverse la France lors de la cérémonie des César. Sa confession dit l’histoire de l’actrice la plus populaire des années 1970, que le temps et de mauvais choix ont reléguée dans l’ombre, avant que sa carrière ne retrouve un second souffle.
Elle fut d’abord comédienne de théâtre, repérée par Cocteau, engagée à la Comédie-Française. Au cinéma, passées les premières apparitions, c’est en Italie que son talent éclate, sous la direction des plus grands : Visconti, Monicelli, Ferreri. En France, sa rencontre avec Claude Lelouch assoit sa popularité.
Girardot excelle alors dans deux genres : les personnages dramatiques auxquels elle prête son hypersensibilité de tragédienne et les rôles comiques où son tempérament volcanique fait merveille. Si elle touche au cœur, occupant une place centrale dans le cinéma de cette période, c’est grâce à l’empathie qu’elle dégage, à la fois star et femme ordinaire au courage affirmé. Passant du rire aux larmes, sur l’écran comme dans la vie…
Programme
SOIRÉE D'OUVERTURE
Présentée par Fabrice Calzettoni
Mercredi 30 août à 18h30
Un homme qui me plait de Claude Lelouch (1969, 1h55)
CINÉ-CONFÉRENCE SUR ANNIE GIRARDOT
Présentée par Fabrice Calzettoni
Mardi 12 septembre
Une présentation de la carrière d’Annie Girardot, avec de nombreux extraits de films
16h30 Ciné-conférence (env. 1h30)
18h30 La Vieille fille de Jean-Pierre Blanc (1972, 1h30)
Les films de la rétrospective
Maigret tend un piège
de Jean Delannoy (1958, 1h56, N&B)
Samedi 26 août à 14h45
Mercredi 30 août à 16h
Samedi 2 septembre à 18h30
Rocco et ses frères
de Luchino Visconti (Rocco e i suoi fratelli, 1960, 2h59, N&B)
Jeudi 31 août à 16h30
Jeudi 14 septembre à 19h15
Samedi 23 septembre à 17h30
Dimanche 1er octobre à 14h30
Les Camarades
de Mario Monicelli (I compagni, 1963, 2h10, N&B)
Samedi 26 août à 17h
Dimanche 27 août à 14h30
Le mari de la femme à barbe
de Marco Ferreri (La donna scimmia, 1964, 1h40, N&B)
Jeudi 28 septembre à 20h45
Vendredi 29 septembre à 16h30
Dimanche 8 octobre à 19h
Trois chambres à Manhattan
de Marcel Carné (1965, 1h48, N&B)
Mardi 29 août à 16h30
Mercredi 6 septembre à 18h30
Erotissimo
de Gérard Pirès (1969, 1h25, coul.)
Vendredi 15 septembre à 18h30
Un homme qui me plaît
de Claude Lelouch (1969, 1h55, coul.)
Mercredi 30 août à 18h30 Présenté par Fabrice Calzettoni
Dimanche 17 septembre à 16h15
Vendredi 22 septembre à 18h30
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
de Michel Audiard (1970, 1h20, coul.)
Samedi 9 septembre à 17h
Samedi 16 septembre à 15h
Mourir d’aimer
d’André Cayatte (1971, 1h53, coul.)
Dimanche 24 septembre à 16h15
Jeudi 5 octobre à 16h
Samedi 7 octobre à 17h30
La Vieille fille
de Jean-Pierre Blanc (1972, 1h30, coul.)
Vendredi 8 septembre à 16h30
Mardi 12 septembre à 18h30 – Présenté par Fabrice Calzettoni
Samedi 16 septembre à 18h45
Tendre poulet
de Philippe de Broca (1978, 1h45, coul.)
Vendredi 25 août à 18h30
Dimanche 3 septembre à 14h30
Mercredi 6 septembre à 16h30
La Zizanie
de Claude Zidi (1978, 1h37, coul.)
Samedi 9 septembre à 15h
Dimanche 10 septembre à 14h30
Mercredi 13 septembre à 16h30
Cinq jours en juin
de Michel Legrand (1989, 1h48, coul.)
Vendredi 29 septembre à 18h30
Fonds Alan O’Dinam sur Annie Girardot
En 2022, le collectionneur Alan O’Dinam, collaborateur sur l’ouvrage Annie Girardot, un destin français de Giulia Salvatori (Michel Lafon, 2012), a fait don à l’Institut Lumière de l’ensemble de sa collection relative à l’actrice. Ce fonds rassemble des documents uniques et variés, autant français qu’internationaux : affiches, photos, ouvrages, presse, scénario, partitions, disques, bobine de son premier court métrage, et même des objets hétéroclites à son effigie.
Infos pratiques
Du 25/08/2023 au 08/10/2023