Mercredi, 11h30, Fatima et Robert reviennent d’une balade à bord d’un triporteur. Il est piloté par Lily, bénévole de l’association À vélo sans âge. « Après le confinement, je voulais absolument aider les gens à sortir de chez eux, j’ai trouvé ce moyen », explique Lily. Pour le plus grand bonheur de Fatima et Robert qui, « connaissant la ville par coeur », joue les guides.
Lundi matin, Léa, psychomotricienne, aide une quinzaine de résidents à mettre leur corps en mouvement. Réveil musculaire en douceur, transmission d’un ballon de main en main, exercices de mémoire…, chacun à son rythme et dans la bonne humeur !

Ouverte sur l’extérieur

Solène, 18 ans, est en service civique jusqu’en mai. Elle est présente à la résidence quatre jours par semaine. « J’accompagne les résidents pour faire leurs courses, je les aide pour leur smartphone ou leur ordinateur... » Il arrive à Suzanne, bientôt 90 ans, de la solliciter : « Je m’y noie avec l’ordinateur. Généralement, je cherche mon courrier. J’ai mes petites manies et je ne suis pas rapide. Je fais des jeux, ça m’occupe un petit peu. » Solène organise aussi des ateliers créatifs l’après-midi. Les objets fabriqués pourront être vendus au Marché de Noël ou au vide-grenier organisés chaque année par l’association des résidents. Ces événements, comme toutes les activités et le restaurant de la résidence, sont ouverts aux personnes de l’extérieur.

Tous en choeur !

D’octobre 2021 à avril 2022, les résidents ont reçu la visite des Mécanos, un choeur de 10 chanteurs et musiciens. Le groupe a mené des ateliers chant auprès d’une quinzaine de volontaires en lien avec les élèves de CM2 de l’école Léon Jouhaux. La résidence artistique s’est conclue par un concert à l’Hôtel de ville réunissant 10 seniors, 22 écoliers et 10 Mécanos. « Nous avons débuté la résidence artistique par des échanges avec les seniors en passant par les paroles de chansons pour mieux les connaître. Cela leur a permis de se découvrir entre eux », explique Benoît Feugère, membre des Mécanos. « Des enfants ont interviewé des personnes qui ont l’âge de leurs arrière-grands-parents. Un vrai lien s’est créé entre nous tous. C’est moteur ! »
La Ville souhaite renouveler cette expérience dans d’autres résidences.