À vocation militaire, la prison de Montluc a été construite en 1921.

Du début 1943 au 24 août 1944, sur ordre de la Gestapo et sous administration exclusive de la Wehrmacht, le site renferme environ 10 000 « indésirables ».
Ils sont principalement interpelés à Lyon ou dans l'un des 10 départements de la Région (R1), au motif qu'ils sont d'ascendance juive, dans le cadre d'une rafle collective ou individuelle, ou encore, en raison de leur engagement personnel dans le combat de la Résistance.

Parmi ces internés, certains ont été mobilisés ou se sont engagés volontairement (mineurs ou étrangers) pour combattre pendant la Première Guerre.

Au moyen de 86 parcours de vie, cette exposition tente d'évoquer la diversité des origines sociales, des carrières professionnelles, des croyances, et, aussi, de présenter toutes les armes servies et les situations rencontrées.

Un hommage est rendu à 3 futures internées, bénévoles au chevet de combattants blessés.

Ces destins, à travers le Siècle des deux Guerres mondiales, plus chargés d’événements tragiques que ceux d'aucune autre génération, incline à la méditation, à la recherche de la fraternité. « Une vie ne vaut rien, a écrit Malraux, mais rien ne vaut une vie ». Particulièrement, celles-ci.