Les vergers urbains

© Framboisiers

La Ville de Lyon s’est engagée d’ici à la fin du mandat actuel à lancer un verger par an et par arrondissement, soit 54 vergers d’ici à 2026. Créés par la Direction de la Biodiversité et de la Nature en ville, ils ont pour vocation à permettre aux habitantes et habitants de renouer avec la terre nourricière, de contribuer au développement de la biodiversité en ville, à l’amélioration du cadre de vie et à favoriser le lien social. Ainsi, dans le cadre d’une démarche participative, les Lyonnaises et Lyonnais seront invités à entretenir ces jardins nourriciers.

Bloc de droite

Emplacements et plantations des vergers

- Lyon 1er : jardin Bodin-Magneval ; jardin Croix-Paquet ; jardin de la Butte ; Généty-Duplat.
- Lyon 2e : rives de Saône, square Delfosse ; place Gensoul ; jardin d'Erevan.
- Lyon 3e :  jardin Jacob Kaplan (2 vergers) ; parc Chambovet ; rue Domrémy ; parc Georges Bazin (à venir).
- Lyon 4e : parc Chazière ; rue Dumont-d'Urville ; montée des Esses ; clos des Canuts ; Baillieu.
- Lyon 5e : 87 rue du Commandant-Charcot ; parc de la Passerelle ; talus de l'école maternelle Battières, avenue Général-Eisenhower ; Alexandre Maurin.
- Lyon 6e : 110 rue des Charmettes, square Descours ; jardin de Latz-Cité internationale ; stade Anatole-France ; place de l'Europe.
- Lyon 7e : espace Marie-Madeleine Fourcade (Zac Massimi) ; parc Blandan ; square Jules Guesde ; rue Anna-Marly (à venir).
- Lyon 8e : 1 rue Saint-Vincent-de-Paul et square du 14e régiment de Zouaves (2 vergers) ; jardin Viviani ; jardin des Anciens combattants d'Indochine.
- Lyon 9e : montée de l’Observance et avenue Barthélémy-Buyer (2 vergers) ; terrain Barthélémy Buyer (école) ; jardin des Trembles ; parc du Vallon.

Pour les situer, consulter la cartographie

Un peu d'HiStoire...

Lyon, capitale de l'horticulture depuis le XVIe siècle

La ville est reconnue depuis l'Antiquité pour les vignes et depuis le Moyen Âge et l'Antiquité pour les cultures maraîchères et fruitières. Le microclimat d'Ampuis est identifié comme étant très favorable à la culture. Au XVIIIe siècle, Pierre Poivre, horticulteur et botaniste lyonnais, essaie de faire pousser du coton sur les bords de Saône. 

Des variétés reconnues

Les fruitiers, comme le pêcher, ont, pour la plupart, été introduits en Europe par les Romains. La diversité des microclimats et des sols dans la région lyonnaise ainsi que les connaissances acquises au fil du temps ont permis la création de centaines voire de milliers d'espèces fruitières qui ont fait la renommée de Lyon dans le monde entier. Ce patrimoine est encore sauvegardé par quelques horticulteurs et dans la gastronomie lyonnaise.

Les espèces les plus prospères dans le Rhône étaient les cerisiers, pêchers, abricotiers, poiriers, pommiers, vignes, groseilliers, cassissiers, framboisiers et fraisiers. Les pêches d'Ecully et d'Oullins rivalisaient même avec celles de Montreuil à Paris.

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